Afflux matinal
Devant la gare de Mitaka
Chemises blanches et pantalons noirs
Quelques irrégularités ici et là
Ruisseaux humains
Même pas, même allure
On ne se piétine pas
Assis sur un banc
Étourdi et l'œil hagard
Une horde de pigeons déguenillés m'entoure
Affamés
Mais finalement déçus
Ils s'en vont vers mon voisin
Qui leur procure quelque pitance
La journée vient de commencer
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